jeudi 26 juin 2014

Les grottes Cutta Cutta

Près de la ville de Katherine, dans le territoire du nord, nous sommes allés visiter les Cutta Cutta caves. Un peu de poésie (ou de niaiserie) pour commencer: les aborigènes ont jadis baptisé ces grottes Cutta Cutta qui signifient "beaucoup d'étoiles" car ils pensaient que c'était dans ces grottes que les étoiles se cachaient la journée avant de briller au firmament la nuit.

Nous descendons l'escalier qui mène aux grottes  à 15 mètres sous la terre à toute vitesse, dehors on étouffe il fait plus de 37 degrés, on compte bien se rafraîchir à l'intérieur.
Et bien que nenni, à peine à l'intérieur de la grotte une chaleur et une humidité hallucinantes nous tombent dessus comme une chape de plomb. C'est parce que les Cutta Cutta sont des grottes tropicales ! Surprise complète, on ne savait même pas que ça existait. Véridique. 70% d'humidité et 34 degrés !
Le début de la grotte est assez clair, on distingue aisément les jolies stalactites rocheuses.
Par un trou dans la roche, on accède au côté obscur de la force
La grotte est vraiment très haute (au sol vous percevez la rambarde lumineuse qui borde le chemin) et joliment mise en valeur.
Reste ensuite à se délecter de ces somptueuses coulées de calcaire.
L'année dernière, presque à la même époque je m'éblouissais de ces mêmes coulées dans les sublimes grottes de Vallorbe en Suisse (voir ici ) et j'avais lu dans le petit guide fourni lors de la visite qu'on trouvait en Australie ces mêmes coulées mais en plus grand format. Je n'aurais jamais pensé les retrouver un an après dans une grotte tropicale.
Rocher en forme de tête
Pour l'anecdote, ces grottes sont truffées de Brown snakes, serpents très esthétiques mais terriblement mortels qui vivent nichés dans les creux des parois et ont la fâcheuse habitude de faire leur sieste enroulés autour des stalactites. Mais il arrive quelquefois qu'avec l'humidité le brown snake glisse, et le guide nous a raconté qu'il n'y a pas longtemps il y en a un qui est tombé sur la tête d'un visiteur ce qui a causé un vent de panique total.

Nous on en a même pas aperçu un, on s'est juste fait foncer dessus par la "ghost bat", une chauve-souris minuscule et très rare, qui visiblement ne sait pas trop où elle va.

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