lundi 31 mars 2014

Absolute Oz, la vodka à l'australienne

Baz Lurhmann, réalisateur de daubes, pardon génie du cinéma australien... a à son actif entre autres, Roméo+Juliet, Moulin Rouge, Australia, Gatsby le Magnifique...a été contacté par la marque suédoise de vodka Absolut pour créer une vodka en édition limitée à l'image de l'Australie.
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Baz a donc planché sur le sujet en allant dans les distilleries d'Absolut en Suède, et en réfléchissant sur l'idéal australien de l'égalitarisme.

Il en a déduit que le dénominateur commun de son peuple était le soleil (contrairement à moi qui pense que c'est le barbeuque) il en fera même le slogan de sa bouteille:" We are all equal under the sun" (pour les ignares: nous sommes tous égaux sous le soleil).

Il a alors cherché les saveurs qui pour lui évoquent l'Australie, et en trouvé 5 pour aromatiser cette vodka: la cardamone, le pamplemousse, l'eucalyptus, l'orange, et le romarin (de la guarrigue australienne...).
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Il a également imaginé des cocktails qu'il a baptisés du nom de plages australiennes mythiques chères à son coeur:.
- Tamarama beach (Sydney) pour le cocktail "Tama Glamma" 
- Avoca beach (Sydney) pour le "South Avoca Elevator" 
- Bells beach (Melbourne) pour le "Hell's bells beach" 
- Cable beach (Broome) pour le "Cable beach stairway to the moon"
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Et dont voici les recettes pour les intéressés et ceux qui arriveront à lire
Attention je rappelle qu'Absolut Oz est une édition limitée vendue uniquement sur le territoire australien. Voici la bouteille:
Nous on l'a déjà mais la chienne vient de la terminer...
et je concluerai sur la phrase du poète, joliment dite et d'une profondeur toute australienne... "Absolut Oz est une distillation de la vérité universelle que nous sommes tous égaux sous le soleil". Baz Lurhmann.

vendredi 28 mars 2014

L'université de Sydney

Aujourd'hui je vous présente, la belle, la sublime université de Sydney dont ma copine Cathy nous a fait une super visite guidée (il faut vraiment qu'elle pense à se reconvertir).

Située dans le quartier de Darlington et créée en 1850, elle compte aujourd'hui 50 000 étudiants et se classe au 40ème rang mondial des meilleures universités.

Au bout de la route piétonne qui fend son parc, on aperçoit "la bête".
Ce bâtiment en grès dont l'entrée principale à l'université se fait par la porte située juste sous le clocher impressionne par sa hauteur, sa longueur et son style "oxfordien", c'est d'ailleurs sur ce modèle et sur celui de Cambridge qu'elle a été conçue.
Plus connu sous le nom de Quadrangle (le rectangle) ce bâtiment comprend les facs d'histoire, lettres, langues et sciences sociales.
Cette tour abrite l'un des 2 carillons d'Australie (ça parait fou de se dire que dans tout le pays il n'y en a que 2 !) l'autre est à Canberra.
Quelques photos de ce Quadrangle vu depuis sa cour intérieure d'une beauté à couper le souffle:
Le poids des siècles et la solennité de la pierre n'entrave en rien la cool attitude des australiens, on s'y appuie, on y révise, on y papote, à l'inter-cours l'université prend vie.
Vue de l'un des amphis,
et des couloirs intérieurs, aux voûtes presque dignes d'une église
D'ailleurs une église, il y en a une dans le Quadrangle.
Et un musée aussi ! Le musée Nicholson qui recèle la collection d'antiquités la plus complète de tout l'hémisphère sud avec des pièces provenant de Grèce, Italie, chypre...et Egypte si l'on en croit cette belle momie:
Et si j'avais vu des momies avant je n'avais jamais vu en revanche de crocodile du nil momifié !
Au détour d'une allée, dans le bâtiment de biologie, on tombe sur un 2ème musée gratuit, le Mac Lean museum, qui lui, héberge une collection de papillons du monde entier et autres espèces en tous genres.
Au gré de nos déambulations on tombe sur la fac de pharma qui fait aussi office de bureau de poste.
Puis sur ce nouveau pôle de 10 000 m2 consacré à la recherche sur la diététique et l'obésité, véritable fléau dans les campagnes, l'Australie serait le 4ème pays  le plus touché après les Etats-unis, le Mexique et la Nouvelle-Zélande. Par souci d'équilibre, La Mandarine et moi contribuons à l'augmentation de ce fléau dans les villes.
Un peu plus loin on arrive dans la section des résidences universitaires directement sur le campus, comprenez donc pour les très riches, comme ici le très chic Wesley college qui offre un service digne d'un hôtel avec femme de chambre quotidienne.
ou le woman's college qui comme son nom l'indique est une résidence uniquement à destination de la gente féminine.
Le quidam lui devra se contenter d'une chambrette dans l'un de ses immeubles en dehors du campus.
Mais il y a une autre sorte de résidents. Ceux appartenant à une communauté un peu plus religieuse, catholique, anglicane, presbytérienne...ceux-là, uniquement des garçons peuvent être logés au Saint Paul's college. 
Le Saint Paul's college a la particularité d'être situé sur le campus de l'université mais de ne pas dépendre d'elle.
Cela a d'ailleurs posé problème récemment après plusieurs affaires de viols ou agressions sur des jeunes filles durant des soirées bien arrosées, l'université bénéficiant de la mauvaise réputation de ces affaires de moeurs sans pouvoir interférer aucunement dans la gestion de ces établissements, par ailleurs également très beaux.
Question équipements sportifs vous imaginez bien que l'université la plus riche d'Australie n'est pas en reste. Je ferai l'impasse sur les divers instruments de torture gymniques pour me concentrer sur les sports "outdoor".
Un "oval" pour accueillir le footy australien (sorte de rugby foot australien auquel je ne comprends rien mais c'est peut être parce que j'ai pas essayé).
Un terrain multifonctions, foot, cricket, croquet,...que sais-je.
Une piscine
Et des terrains de tennis sur gazon façon Wimbledon, so chic !
Et pour ces grands sportifs quoi de plus pratique que d'avoir une clinique du sport au sein même de l'université ! 
Mais dans ce cadre de rêve se nichent aussi 2 grosses verrues.
Ce bâtiment, réputé pour être le plus moche du campus, construit dans un but transitoire, pendant la 2nde guerre mondiale, ne devrait plus être debout aujourd'hui. Il doit sa survie, c'est ça qui est fou, au fait qu'il soit bourré d'amiante et tenez-vous bien, qu'il coûterait du coup beaucoup trop cher à détruire au vu des précautions à prendre.
C'est comme ça que le prof et les étudiants de linguistique s'imprègnent complètement de leur sujet: "les cultures en danger" en jouant à chaque cours avec leur propre vie.
2ème verrue: de l'azote liquide (nitrogen en anglais) un gaz réfrigéré à -196°, quasiment à la portée de tous ! (juste en face du bâtiment amianté d'ailleurs, plus on est de fous...) la grille de protection ne m'atteint même pas le nombril.
Puis cheminant sur la plus grande avenue du campus
telle une citadelle imprenable, nous croisons la fac de géologie
et l'hideux bâtiment de la fac de chimie (bizarrement assez éloigné du container d'azote liquide...).
Nos derniers pas seront consacrés à la jolie fac de médecine.
Enfin, le bâtiment n'étant plus assez grand ils ont déplacé les élèves mais les profs ont milité pour y conserver leurs bureaux, tu m'étonnes...

Ce beau bâtiment d'apparence totalement british 
recèle une cour intérieure exotique digne d'un riyad marocain !!!
Barbecue en prime !
Juste en face c'est le choc des cultures avec la fac de droit et son ultra modernité.
De l'extérieur j'avais aperçu ce drôle de truc, comme une grosse cheminée posée sur l'esplanade, en me demandant à quoi ça pouvait bien servir.
C'est en descendant à la bibliothèque que j'en eus la réponse, entre les étagères interminables de pavés de droit,
encore plus calme que la pièce principale de la bibliothèque...
je découvrais comme dans un vaisseau spatial une antre baignée de lumière.
Après cette magnifique visite de 3 heures nous avons pris notre temps avant de partir, contemplant le parc de l'université.
Ses allées fleuries,
 ses fontaines,
ses arbres centenaires,
et ses fantômes d'Harry Potter en tenue de diplômés