jeudi 20 février 2014

Les koalas sauvages de la Great Ocean Road

Toujours sur la Great Ocean Road, après les kangourous d'hier c'est sous une pluie battante que nous avons fait une pause à Lorne pour manger et en profiter pour faire goûter à Vincent Papillote l'unique dessert austral: la Pavlova (voir ici pour les lecteurs amnésiques de ce blog qui n'auraient toujours pas imprimé ce qu'est une Pavlova).

Celle-ci bien que quelque peu "déstructurée" n'en était pas moins agréable.
J'avais entendu dire que la Great Ocean Road recelait quelques spot de koalas sauvages mais nous en avons eu confirmation en reluquant le panneau d'information de Lorne qui indiquait "koalas garantis" le long de la Grey River Road.
Malgré le soir  qui allait bientôt tomber, appâtés par cette promesse de koalas sauvages, on arrivait à la fameuse route en terre bordée de gigantesques eucalyptus.
Il suffit de regarder très haut pour apercevoir ce qui d'un premier coup d'oeil ressemble à une boule mais qui est en fait un koala, 
Y'a pas à dire ils ont le sens de l'équilibre, et de ces équilibristes du sommeil il y en a partout.
Quelques mètres plus loin, un koala semblait nettement plus à notre portée question hauteur.
Alors que tous les autres koalas dormaient encore, nous on a eu la chance de tomber sur l'hyperactif de la canopée.
Un chimpanzé ne nous aurait pas servi meilleur spectacle !
Ca changeait de la torpeur naturelle que j'avais toujours observée chez ces marsupiaux dans les zoos qui faisait que jusqu'à cette rencontre ces animaux m'indifféraient complètement.
A notre grande surprise le koala hyperactif s'est mis à descendre vers nous
Déjà difficile à croire qu'il puisse s'approcher d'aussi prêt, le plus exceptionnel c'est qu'il est resté plusieurs minutes comme ça !
Les tronches béates de Vincent Papillote et de La Mandarine en témoignent.
Nous nous sommes lui et nous mutuellement observés,
Sommes presque tombés amoureux, mais n'avons pas franchi le stade des caresses de peur de briser cette idylle naissante.
On a compris qu'il avait envie de descendre alors nous nous sommes légèrement écartés,
Il a traversé à nos pieds sur ses 4 pattes l'espace qui le séparait de l'eucalyptus d'en face.
Et il a entamé sa montée avec une agilité déconcertante sous le regard amusé d'un couple de kookaburra (oiseau endémique d'Australie) sagement posé sur une branche.
Là encore il nous a laissé profiter de lui quelques secondes
Puis il a continué à grimper
et à nous divertir
Il y a quelquefois d'étranges connexions qui font de quelques instants magiques d'éternels souvenirs.

Petite pensée pour Aurélie Patio qui se reconnaîtra avec qui nous aurions bien aimé partager également ce moment.

8 commentaires:

  1. ben c'est un peu comme les kangourous ces bestioles, elles ont l'air sympas, mais ce sont des ours, avec des griffes d'ours... vous avez bien fait de ne pas vous approcher, je pense.

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    1. Je sens que la faune australienne est faite pour toi le ptit lu...
      On ne les touche pas non plus car les koalas sont très fragiles et qu'en les touchant on peut leur filer des maladies.

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  2. c'est juste magnifique !!! tu m'as fait rêver en ce jeudi qui s’annonçait tout pourri merci bcp !!! j'aurais aimé vivre ça :-)))
    bisous

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    1. Ah Patricia ça faisait longtemps !
      Mais tu le vivras peut-être un jour y'a pas de raison, et au pire tu iras au zoo australien et tu pourras même le prendre dans tes bras.

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  3. Oh lala mais c'est magique ce moment. Tu me donnes envie!!!!! Quelle merveilleuse rencontre, you're so lucky!! Merci béné. Bises

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    1. Salut Jess,
      Si tu es la Jess à laquelle je pense ce sera peut-être bientôt ton tour...

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  4. Ca donne envie de decouvrir ce pays tous ces post sur les zanimos et les cascades....

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  5. En même temps les animaux et les paysages c'est vraiment ce qu'il y a de mieux dans ce pays...

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