mercredi 19 février 2014

Les kangourous de la Great Ocean Road

Il est temps que je vous parle de notre week end.
Samedi nous avons pris l'avion pour rejoindre notre copain Vincent Papillote à Melbourne, de passage éclair sur notre lointain continent, et qui voulait voir un bout d'Australie.

Ne disposant seulement d'une grosse après-midi ensemble nous avons donc décidé de l'emmener faire le début de la Great Ocean Road, mythique route côtière, en essayant d'optimiser les clichés australiens.

En pianotant sur google, j'avais découvert que le golf d'Anglesea, (l'une des 1ères villes traversées par la G.O.R) abritait des kangourous sauvages.

A peine arrivés au golf, ça sentait le plan pourri car le panneau indiquait clairement qu'il était interdit d'aller faire le guignol sur le green juste pour aller voir les kangourous, apparemment je n'étais pas la seule à avoir eu l'info...
Venant juste de terminer une tirade sur la Suisse et l'Australie qui partageaient ce même respect des règles si important à mes yeux, je décidais de braver l'interdiction, n'étant plus à une contradiction près...
Un 2ème panneau, tout aussi chaleureux, nous avertissait qu'il était à nos risques et périls de se faire casser la gueule par un kangourou ou de se prendre une balle de golf en travers de la tronche.
Par contre, ami golfeur, toi tu peux te faire défoncer par un kangourou en toute tranquillité, le golf en prendra la responsabilité.
Effectivement, à peine un  pied sur le green et nous apercevions les 1ers marsupiaux.
Pas besoin en fait de regarder aussi loin, nous étions cernés.
Il y avait les groupes de brouteurs d'herbe fraîche,
Celui des glandeurs avec le kangourou du fond tranquillement allongé.
Les sauteurs, comme celui-ci qui nous a gratifié de plusieurs rebonds.
Et des plus contemplatifs
Une famille de chinois nous a vendu du rêve en envoyant le gosse systématiquement en éclaireur, fonçant droit dans les groupes de gros kangourous. Si ça nous a fait bêtement ricaner je l'avoue, cela nous a néanmoins procuré quelques sueurs froides pour ce petit nem.
Nous, nous avions choisi de nous tenir à distance plus raisonnable
Les kangourous étant des animaux imprévisibles, il arrive quelquefois qu'ils balancent un bon coup de pied ou de poing, et quand on voit leurs griffes, moi ça me fait tout de suite passer l'envie de faire la mariole auprès des kangourous sauvages.
Et s'il y en avait 2 que nous n'avions pas envie de déranger c'était bien ces 2 gros mâles.
L'un embusqué dans les bosquets,
dont le statut de mâle ne faisait aucun doute...
L'autre plus en retrait dans une petite clairière
Nous avons décidé de nous approcher de Jezabel (c'est écrit sur son collier) car certains plus familiers du golf bien que sauvages sont étiquetés, seule et plus petite, donc plus à la portée des grands courageux que nous sommes.
Jezabel était tellement pas dangereuse qu'on l'a fait fuir.
Puis une vieille est arrivée sur sa golfette pour, à raison, nous faire poliment dégager.
Ne nous restait plus qu'à regagner la voiture en slalomant entre les crottes de kangourous qui jonchaient le green.

4 commentaires:

  1. moi j'adorerais en voir de plus près, mais je me rappelle qu'il y a qqs années une vieille dame s'était fait démonter la tête par un kangourou alors qu'elle étendait le linge dans le jardin. d'ailleurs depuis, je n'étends plus le linge dans le jardin : c'est bien trop dangereux

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    1. Ben oui je te comprends, les jardins de Luxembourg, sans mauvais jeu de mots sont vachement hostiles..

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  2. C'est un terrain "miné" ce terrain de golf entre les animaux dangereux, les enfants sans surveillance et les déjections animales!
    Jezabel ....je me demande si il y a un type payé pour trouver des noms à la con aux kangourous

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    1. Et les vieilles à fond en golfette...
      Je t'accorde que Jezabel pour un kangourou c'est pas très à propos, pour personne d'ailleurs...

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