Mini tempête à Bilgola beach

La Mandarine étant toute la semaine dernière à Melbourne au Grand Prix d'Australie pour le boulot (pauvre chéri) et mon copain Greg étant venu me rendre visite  nous en avons profité pour arpenter ardemment différentes plages autour de Sydney.

Hier c'était au tour de Bilgola beach d'être expérimentée.

La journée s'annonçait divinement, 11h30, soleil de plomb, décor tropical.(je précise car vous verrez que ça va se gâter).

Le bolide garé sur les hauteurs de Bilgola, nous avons eu le temps d'admirer les maisons qui surplombent la plage.

Plus nous descendions plus la végétation était luxuriante

Tellement luxuriante qu'on peinait parfois à voir certaines maisons parfaitement camouflées

Plus bas au fil des rues ombragées par d'immenses palmiers

se dévoilait l'envers du camouflage abritant de jolies maisons.

Mention spéciale pour cette maison carrément sur la plage

qui contient également une piscine,  ça doit faire un peu loin pour les proprios de marcher jusqu'à la mer...

De jolies vagues translucides étaient au rendez-vous

La plage était bourrée de sauveteurs car une compétition de natation était sur le point de démarrer.

Les sauveteurs en bateau et en scooter des mers se sont aussi mis en place.

Les boudins, euh, les nageurs dans les starting blocks.

Le départ est lancé

Alors que les nageurs effectuaient leur kilomètre et demi, Greg et moi nous faisions malmener par les vagues en rigolant bêtement et le bateau de secourisme effectuait sa ronde.

A peine sortis de l'eau le temps a subitement changé, quelques nuages sont apparus au centre de la plage, 

mais en tournant la tête à droite on a constaté avec effroi que le ciel était devenu noir et menaçant.

La taille et la puissance des vagues ont augmenté rapidement.

Les sauveteurs ont fait signe aux nageurs de sortir de l'eau, le scooter a du accélérer ses rondes au milieu de vagues de plus en plus violentes.

Et un espèce de rouleau de nuages s'est formé au dessus des habitations.

La taille des vagues ne cessait qu'augmenter, comme sur la photo les rares nageurs, hors compétiteurs, sortaient de l'eau en courant en regardant le monstre gronder derrière eux.

Le vent formait une crête d'écume sur le dessus des vagues.

Les petits points blancs que vous voyez sous les flèches rouges se sont des sauveteurs

Malgré les gens qui quittaient la plage en courant, la pluie qui commençait à tomber et le vent qui ne cessait de forcir, prête à mourir pour ce blog -mais en entraînant Greg dans ma chute- j'avais décidé de rester un peu pour ne rien rater au cas où des vagues de 10 m se profileraient.

Mais je vous avoue que quand j'ai vu le rescue surf s'envoler et les sauveteurs démonter leur matos à la vitesse de la lumière je me suis enfin décidée à me barrer.

Mais attention pas sans une dernière photo

Cette photo a été la dernière parce qu'un déluge s'est abattu sur nous, le vent s'est mis à souffler tellement violemment qu'il a arraché une grosse branche sous nos yeux et là j'ai pris un peu peur. Je me suis crue un instant dans le remake de ma tempête de grêle suisse du mois de juin (voir ici ) et je peux vous dire qu'on n'est jamais monté aussi vite de notre vie !

Les vêtements de rechange ayant pris l'eau dans les sacs à dos nous avons littéralement trempé le bolide et avons parcouru les 30 minutes qui nous séparaient de la maison en maillot, vous ne verrez pas de photo...car...nous sommes trop gros !

Il faut savoir que tout ça est allé très vite puisque l'épisode intégral de l'arrêt du bolide au retour dégoulinant n'aura pas dépassé une heure et demi.