mardi 24 février 2015

Rabbit Proof Fence ou Le chemin de la liberté

Ce week end nous avons vu un très bon film australien de 2002, Rabbit-proof Fence (littéralement La clôture anti-lapins) dont le titre français est Le chemin de la liberté (attention à ne pas confondre avec le film Les chemins de la liberté). 
Photo google images
L'histoire du film s'inscrit dans le cadre de ce scandale australien que sont les Stolen Generations (générations volées) où pendant un siècle (de 1869 à 1969) des milliers d'enfants métis aborigènes (de pères blancs) ont été retirés à leurs mères pour être placés dans des institutions religieuses où ils étaient formés à devenir ouvriers ou femmes à tout faire pour blancs aisés et ensuite mariés de force à des blancs dans le but de faire, à terme, totalement disparaître les gênes de la race aborigène.

Le gouvernement australien a attendu 2008 pour présenter des excuses officielles sur ce qui constitue l'un des chapitres les plus sombres de l'histoire australienne, décidément peu glorieuse.

Le film est tiré d'une histoire vraie et retrace la folle échappée de Molly, Daisy et Gracie, 3 petites métis aborigènes arrachées à leurs mères un jour de 1931 pour être emmenées de force au camp de Moore River à 2000 km de chez elles. Sous l'impulsion de Molly les 3 fillettes parviennent à s'enfuir et retrouveront le chemin de leur maison en suivant l'une des 3 immenses clôtures anti-lapins qui jalonnent l'état de Western Australia. 
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En 1859, Thomas Austin, un britannique amateur de chasse et nostalgique de son pays importe 12 couples de lapins sur le territoire australien. Il les lâche en vue d'une partie de chasse, ce qu'il n'avait pas prévu c'est que ces lapins en liberté allaient se multiplier à une allure vertigineuse pour atteindre 50 ans plus tard plus de 600 millions d'individus qui grignotent peu à peu le pays jusqu'à envahir 60% du territoire, menaçant aussi bien les cultures que les hommes (myxomatose). 

Après de multiples tentatives, toutes vaines, pour en venir à bout (inoculation de virus, introduction de renards...) il fut décidé de construire une clôture de 1800 km (n°1) afin de les empêcher de ravager la seule partie encore vierge de lapins -la moitié de l'état de Western Australia- mais les lapins passant en dessous il fallu rapidement en construire deux autres. 

Ce sont les clôtures n°2 et n°3 que suivront les 3 fillettes du film pour rallier le camp de Moore River à leur village natal, Jigalong.
Des pans entiers de ces clôtures sont encore en place aujourd'hui, ici la n°2
Photo google images
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Il faut bien regarder le film jusqu'au bout pour savoir ce qu'il est advenu de Molly dont le parcours est proprement hallucinant !!! Molly Craig (à droite sur la photo) est décédée en 2004, au centre sa fille (qui a écrit le livre duquel le film est tiré) et à gauche sa soeur Daisy, avec qui elle a partagé ce périple.
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Moi personnellement je suis très friande de ces chemins de vie extraordinaires où la réalité dépasse la fiction.

4 commentaires:

  1. L'être humain est capable du meilleur mais aussi du PIRE !!
    Moi aussi c'est mon genre de film... même si je risque de verser quelques larmes j'imagine !!!

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    1. T'auras même pas le temps de verser de larmes tellement tu seras hallucinée par le destin de cette femme

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  2. Bonjour
    Je suis heureuse d'être arrivée sur votre site. Puis-je vous demander de consulter cette mobilisation citoyenne et partager solidairement. Merci infiniment Lorraine Dubé
    http://www.mesopinions.com/petition/droits-homme/droit-humanitaire-solidarite-humanitaire-envers-peuples/14039

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  3. the basis for an emotionally-distressed and lost generation of people. It also explores the connection that in Indigenous people have to the land and their people.driveway gates

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